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Chèques-repas ou écochèques : le guide pour choisir le meilleur avantage social
72 % des employés belges déclarent que les avantages extra-légaux influencent leur décision de rester dans une entreprise. Parmi eux, le chèque repas et les écochèques demeurent deux piliers incontournables des politiques RH.
Mais alors que le contexte économique pousse les entreprises à optimiser chaque dépense, une question s’impose : quel est le plus avantageux en 2025, pour l’entreprise et pour ses collaborateurs ?
Quels avantages fiscaux offrent les chèques-repas aux entreprises ?
Quels sont les avantages fiscaux des chèques-repas pour les PME ?
Le chèque repas, aussi appelé titre restaurant, constitue un avantage extra-légal très répandu dans les PME belges. L’entreprise peut octroyer jusqu’à 8 euros par jour ouvrable, à raison de 220 jours en moyenne par an, dont une intervention patronale maximale de 6,91 €. Cette somme est totalement exonérée de cotisations sociales patronales et personnelles.
Pour les PME, cela représente une économie significative. À titre d’exemple, une entreprise de 25 salariés distribuant des chèques repas à raison de 6,91 € par jour économise jusqu’à 11 850 € par an en cotisations sociales. De plus, la dépense est déductible fiscalement en tant que charge professionnelle.
Ces titres permettent en outre d’augmenter la rémunération nette d’un employé sans alourdir la masse salariale brute. Une alternative fiscalement avantageuse à une augmentation classique.
Comment les chèques-repas influencent-ils la satisfaction des employés ?
Sur le plan humain, le chèque repas joue un rôle moteur dans la satisfaction des collaborateurs. Une étude menée par Edenred Belgique en janvier 2025 révèle que 65 % des salariés qui bénéficient de titres restaurant se disent plus engagés envers leur entreprise. Mieux encore : 47 % d’entre eux estiment que cela influence leur perception du bien-être au sein de l’organisation.
Prenons l’exemple de la PME bruxelloise CleanTech Services. En 2024, elle a mis en place un système de chèques-repas via une carte dématérialisée. En un an, le taux de rétention des employés est passé de 78 % à 89 %, accompagné d’une réduction de 25 % du turnover au sein de l’équipe de nettoyage mobile.
Ces résultats illustrent l’impact concret de ce levier sur l’expérience employé, en particulier dans les secteurs en tension ou où le pouvoir d’achat est un facteur clé.
En quoi les écochèques contribuent-ils à une politique d'entreprise durable ?
Quelles sont les utilisations possibles des écochèques pour soutenir le développement durable ?
- Achat d'appareils électroménagers à haut rendement énergétique (ex : frigos A+++, lave-vaisselle)
- Équipements de jardinage écologique comme les récupérateurs d’eau de pluie
- Abonnements à des applications ou des services de mobilité douce (vélos partagés, transports publics)
- Achats de vêtements ou produits certifiés éthiques et durables
- Produits d’entretien écologiques à base végétale
- Outils ou services de réduction de la consommation d’énergie domestique (lampes LED, thermostats intelligents)
La liste officielle des biens et services éligibles, mise à jour en 2025, est consultable sur le site du Conseil national du travail (cnt-nar.be), garantissant leur conformité environnementale.
Quels avantages financiers offrent les écochèques tant pour l’entreprise que pour les employés ?
Les écochèques sont exonérés de cotisations sociales et fiscalement déductibles dans les mêmes conditions que les titres restaurant. Le montant annuel maximal par salarié est de 250 € (en vigueur en 2025 selon la CCT n° 98 modifiée le 1er janvier 2025). Cela signifie qu’une entreprise octroyant 250 € d’écochèques par salarié n’a aucun coût de cotisations sociales supplémentaire.
Pour l’employé, cela représente 250 € nets supplémentaires affectés à des achats responsables, sans impôt ni contribution sociale. Une entreprise de 50 personnes peut donc offrir un supplément de pouvoir d’achat collectif de 12 500 € sans impacter sa masse salariale directe. Cela participe à la politique RSE de l’entreprise tout en renforçant l’image employeur auprès des jeunes talents sensibles aux enjeux de durabilité.
À titre d’exemple, en 2025, l’entreprise GreenBizz a ajouté les buoni acquisto Edenred à son package d'avantages extra-légaux. En six mois, la participation des salariés à son programme interne de mobilité verte a augmenté de 34 %.
Comment choisir entre chèques-repas et écochèques pour maximiser les avantages ?
Quels sont les coûts et économies pour l’employeur ?
Critère | Chèques-repas | Écochèques |
Plafond par salarié | 8 €/jour ouvrable (max 220 jours) | 250 €/an |
Exonération sociale | Oui (jusqu’à 6,91 € patronal) | Oui (totalité) |
Déduction fiscale | 100 % déductible | 100 % déductible |
Coût sur 1 an pour 1 salarié | Env. 1 520 €/an | 250 €/an |
Coût sur 1 an pour 25 salariés | Env. 38 000 € | 6 250 € |
Le choix dépend donc du budget disponible, mais aussi de l’objectif : soutien au quotidien (alimentation) vs incitation environnementale (achats durables).
La flexibilité des deux options en cas de télétravail est-elle un critère déterminant ?
Avec une forte généralisation du télétravail post-COVID, la portabilité et la souplesse des avantages extra-légaux sont devenues cruciales. Les chèques-repas, grâce à leur version dématérialisée compatible avec la plupart des commerces de proximité et plateformes de livraison, restent utiles même à domicile.
De leur côté, les écochèques présentent une flexibilité d’utilisation encore plus large. Ils sont acceptés aussi bien en ligne que dans des commerces physiques pour des biens à finalité durable. En télétravail, les salariés les utilisent pour acquérir des appareils écoénergétiques ou des solutions de domotique.
Selon une étude menée par Acerta en avril 2025, 39 % des salariés belges en télétravail utilisent leurs titres extra-légaux via une carte ou une application mobile multi-avantages (principalement les cartes Edenred ou Monizze).
Quelles réformes légales affecteront les titres-restaurant en 2025?
Quelles seront les implications des réformes de 2025 sur les chèques-repas ?
En 2025, l’Arrêté royal du 15 janvier 2025, a confirmé l’indexation du montant du chèque repas à 8 €, avec un plafond patronal maintenu à 6,91 €. Toutefois, le principal changement porte sur la digitalisation obligatoire des titres restaurant : depuis 2025, seuls les chèques dématérialisés sont admis fiscalement.
Pour les employeurs, cela implique un partenariat avec un émetteur agréé et une mise en conformité des systèmes de gestion. Les entreprises qui n’auront pas effectué cette transition perdront la déductibilité des dépenses connexes.
Un autre point clé concerne le contrôle renforcé des dépenses par les services fiscaux. L’article 19, §2 de la Loi-programme n°32 (entrée en vigueur 2025) exige désormais que l’octroi des chèques-repas figure explicitement dans les conventions collectives ou le règlement de travail.
Comment l'évolution législative affectera-t-elle l'usage des écochèques ?
Du côté des écochèques, la réglementation évolue également. Depuis l’arrêté royal du 3 février 2025, la liste des produits éligibles a été révisée pour s’aligner sur les nouvelles normes européennes de durabilité. Cela inclut désormais certains appareils reconditionnés, ainsi que les services d’économie circulaire (réparations, réutilisation).
Par ailleurs, la CCT n°98 a été amendée pour introduire une traçabilité plus stricte des dépenses : les émetteurs doivent fournir à l’employeur un rapport annuel anonymisé des postes de consommation (sans détail personnel).
Ces nouvelles obligations augmentent l'attrait de solutions tout-en-un comme les cartes multi-avantages, qui regroupent en une seule interface les chèques-repas, les écochèques et d'autres avantages salariés. Elles simplifient la gestion tout en assurant la conformité légale.
Des solutions hybrides pour un maximum de flexibilité
Si le dilemme entre chèque repas et écochèques persiste, certaines entreprises optent pour les cartes multi-avantages, compatibles avec tous les titres extra-légaux. Ces supports dématérialisés, délivrés par Edenred, Monizze ou Sodexo, intègrent jusqu'à cinq types d'avantages : titres restaurant, écochèques, mobilités, chèques culture ou cadeaux.
Elles sont avantageuses pour les collaborateurs mobiles ou hybrides, et permettent à l’employeur de piloter l’ensemble des avantages depuis une interface unique. En 2025, plus de 52 % des entreprises ayant plus de 100 salariés ont adopté ce modèle.
Ce que vous devez retenir
Le chèque repas reste l’outil le plus valorisé pour le quotidien et l’alimentation. L’écochèque, quant à lui, valorise les engagements RSE. Combinés ou non, leur efficacité dépendra de vos objectifs RH, budgétaires et de votre profil d'entreprise.
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